Mercredi 29 août
A 8 h, je lève le camp. Le vent souffle toujours et il fait froid.
Je repère les piquets jaunes du tracé qui dessinent des virages dans la montagne, tantôt dans la neige, tantôt dans la roche volcanique noire ou rouge.
La montée est rude jusqu’à atteindre un plateau, puis deux cratères formés suite aux dernières éruptions volcaniques de Eyjafjallajökull en 2010. Le temps est couvert et brumeux. Les paysages traversés ne sont pas les plus jolis du trek mais le contraste entre les coulées de lave et la neige est saisissant.
Arrivé en haut d’un col, un rayon de soleil illumine ce qui semble être la vallée de Þórsmörk. Pas encore. La descente m’amène sur le plateau du Godaland avec une vue somptueuse sur des montagnes recouvertes d’une espèce de mousse d’un vert presque fluo… Je m’arrête un long moment pour contempler le spectacle avant de sortir mon appareil photo.
Le sentier continue à flan de montagne avec quelques passages délicats équipés de chaînes puis une longue descente vers la vallée de Þórsmörk.
Troisième paysage de la journée. Une zone de montagne très verte et arborée, quelques passages en crêtes sécurisés et un petit sentier qui débouche sur Basár, un camping nature disposant de huts et d’emplacements. Il est 14 h, ça fait tôt pour terminer une journée de marche mais je me dis que je vais en profiter pour faire une lessive et prendre une douche chaude, ce que je n’ai pas fait depuis plus de 48 h !
6 h – 13 km