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Jour 1 : de Skógar à Baldvinsskáli

Mardi 28 août

Reykjavik, 6 h 30 : après avoir laissé mon bagage cabine à la consigne de l’hôtel, je rejoins l’arrêt de bus « Harper Hall » , où le bus pour Skógar part à 7 h. Le trajet dure 4 heures, entrecoupé de 4 arrêts dont un plus long pour admirer une des nombreuses cascades islandaises.

Nous arrivons à Skógar à 11 h. Le site est noir de monde. Je commence l’ascension des marches le long de la cascade au milieu d’une foule de touristes asiatiques. Après une demie-heure de marche, les promeneurs se font moins nombreux et je peux enfin admirer et prendre en photo la succession de dizaines de cascades qui jalonnent les premiers kilomètres du trek Fimmvörðuháls. Il fait très beau et la vue de ces paysages verdoyants, avec pour fond l’horizon et la mer, est magnifique.

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Vers 14 h, il commence à pleuvoir. Le sentier traverse un pont puis se sépare en deux variantes. J’opte pour le parcours bleu sur les conseils d’un trekkeur.
Le paysage a changé et la verdure présente le long des cascades a laissé la place à un terrain rocailleux noir, parsemé de névés. Le glacier et le volcan Eyjafjallajökull ne sont plus très loins…

J’atteins le refuge de Baldvinsskáli vers 16 h 30. Je m’acquitte de mon emplacement auprès du Warden (2000 ISK environ 15 €) et commence à monter ma tente. Je suis bien inspiré de monter le tapis de sol et le toit avant la chambre intérieure. A peine les cordes du toit fixées, un orage de grêle s’abat sur moi. Je me réfugie dans la « hut » avec mon sac et en profite pour casser la croûte en attendant que ça passe… il est 17 h 30 ! L’occasion d’échanger (en anglais) avec quelques trekkeurs venant du monde entier, pour des raisons et des objectifs parfois différents…

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La nuit est « ventée » avec des bourrasques très violentes… où tu te demandes si ta tente ne va pas s’envoler ou se déchirer !
Il doit faire environ 0° et je supporte largement mes deux couches de vêtements et mon bonnet, enfoncé dans mon duvet. Et là, forcément, à un moment donné, tu te dis « mais qu’est ce que je fou ici ! », puis rapidement tu te mets à philosopher…

5 h 30 – 14 km

 

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